Cent fois moins chère que l’eau en bouteille, l’eau du robinet voit son goût de chlore (essentiel pour atteindre les normes de potabilité de l’eau) disparaître avec des gestes simples.
Boire de l’eau du robinet plutôt que de l’eau en bouteille permet d’économiser du pétrole. En effet, la fabrication des bouteilles demande du pétrole pour les emballages et pour transporter l’eau. Il faut parcourir en moyenne 300 km entre le lieu de production des bouteilles et la distribution. Cela génère également des déchets de bouteilles, le plus souvent en plastique.
Même si une collecte sélective est proposée quasiment partout en France, ces déchets représentent un volume très important. Pour la Côte-d’Or, c’est environ 4 kg de déchets par an par personne.
Boire l’eau du robinet n’implique aucune manipulation de packs de bouteilles et aucun tri de déchets. Et c’est 100 à 200 fois moins cher !
Petit calcul pour une consommation de 1,5 litre par jour par habitant :
Prix unitaire moyen | Prix par personne et par an | |
Eau du robinet | 2,8 € / m3 | 1,55 € |
Eau en bouteille | 0,30 € / L | 165,00 € |
Pour consommer l’eau alimentaire dans les meilleures conditions gustatives, privilégier la carafe en veillant à suivre ces indications :
1. Laisser couler l’eau jusqu’à ce qu’elle fraîchisse.
2. Remplir la carafe.
3. Laisser l’eau s’aérer, de manière à faire disparaître le cas échéant, une éventuelle odeur de chlore.
4. Boucher la carafe (un film plastique suffit à empêcher les aliments forts en goût et en odeurs présents dans votre frigo à imprégner le liquide).
5. La placer au réfrigérateur au moins 20 minutes avant consommation.
Foire aux questions
Comment garantit-on la qualité de l’eau du robinet ?
L’eau en France est l’un des produits alimentaires les plus surveillés et un de ceux dont la qualité est la plus rigoureusement réglementée et contrôlée.
De nombreuses analyses sont effectuées, pour certaines en permanence : au niveau des eaux brutes pour vérifier l’état de la ressource, puis lors du traitement ainsi que sur le réseau de distribution. L’eau fait l’objet d’une double surveillance : contrôle officiel par l’Agence Régionale de Santé et surveillance permanente des exploitants (l’autocontrôle).